Des plantes, ça se déplace!

Intention pédagogique

À la fin de l’activité, l’élève sera en mesure de distinguer les trois mouvements des végétaux ainsi que les raisons pour lesquelles ceux-ci sont nécessaires pour leur permettre de répondre à leurs besoins.

Compétences et composantes

Compétence : Explorer le monde de la science et de la technologie (PFEQ, p.146)

Composante: Se familiariser avec des façons de faire et de raisonner propres à la science et à la technologie (PFEQ, p.147)

Compétence : Écrire des textes variés (PFEQ, p.76)

Composante: Recourir à son bagage de connaissances et d’expériences (PFEQ, p.78)

Lien(s) avec la Progression des apprentissages

Science et technologie | C. Forces et mouvements | 2. Mouvements chez les végétaux

a. Distinguer trois mouvements chez les végétaux (géotropisme, hydrotropisme, phototropisme)

b. Expliquer en quoi les mouvements des végétaux leur permettent de répondre à leurs besoins fondamentaux (PDA, p.12)

Français |B. Les relations entre les mots

1. Observer que les mots qui appartiennent à une même famille morphologique (obtenus par dérivation ou par composition) ont un lien de sens (ex. : magie, magique, magicien) (PDA, p.8)

Matériel :

• Fiches en annexe

• Plantes (3 par équipe)

• Ficelle

• Étiquette d’identification des plantes

Fichiers à télécharger

Préparation

À noter que cette activité ne peut être faite qu’en début ou en fin d’année scolaire puisque les températures ne doivent pas atteindre le point de congélation.

Afin de débuter l’activité, invitez les élèves à l’extérieur pour faire une causerie (voir l’annexe 1 pour des idées de questions et de sujets à aborder). L’objectif, ici, est de définir les différents types de mouvement des végétaux, soit le géotropisme, l’hydrotropisme et le phototropisme. Vous pouvez utiliser la morphosyntaxe de ces mots afin de demander aux élèves leurs hypothèses sur ce que ceux-ci pourraient vouloir dire. Par exemple, faire ressortir le mot « hydro » de « hydrotropisme » et les inviter à faire des liens avec d’autres mots tels que « HydroQuébec », « hydrofuge », « hydrolique », etc. Lorsque les hypothèses auront été fournies, vous pourrez donner aux élèves les définitions exactes en leur mentionnant que ce sont tous trois des mouvements permettant aux végétaux de répondre à leurs besoins fondamentaux (voir l’annexe 1 pour des propositions de définition).

Ensuite, invitez les élèves à nommer des éléments observables sur les végétaux selon chacun des mouvements (voir l’annexe 1 pour des pistes de questionnement).

Il serait pertinent, pendant tout ce processus, que vous preniez des notes. De cette façon, les informations ainsi que les tentatives d’hypothèse des élèves pourront être ressorties et confrontées aux observations finales lors de la phase d’intégration. Les élèves pourront alors confirmer ou infirmer leurs hypothèses.

Réalisation

Lors de la phase de réalisation, il sera demandé aux élèves de disposer de trois plantes dans trois contextes différents. Ainsi, nous vous invitons à semer préalablement des graines afin que celles-ci soient germées lors de cette phase de l’activité.

À cette étape, invitez les élèves à se diviser en équipe (4-5 élèves par groupe). Fournissez ensuite à chacune des équipes une fiche de planification leur permettant de discuter de la façon dont ils voudraient disposer leurs plants dans la cour d’école. Il est possible de valider les plans des élèves afin de vous assurer que les conditions soient respectées (voir l’annexe 2). Ensuite, donnez trois plans à chacune des équipes. Ils pourront les identifier à l’aide de ficelle et d’une étiquette avec les noms des membres de leur équipe.

Indications pour l’enseignante : Pour ce qui est de l’hydrotropisme, il est possible d’effectuer une causerie avec les élèves afin de trouver une façon de rendre ce contexte possible dans la cour d’école (exemple : séparer un bac en deux de façon étanche en mettant d’un côté de l’eau dans le fond du bac et de l’autre seulement du terreau. Le but est de voir la direction que prendront les racines. Le bac doit donc, préférablement, être transparent. Les plantes pourront alors être plantées dans ce bac (voir annexe 3 pour une illustration schématisée). Pour ce type de mouvement, les pousses de chacune des équipes seraient situées au même endroit dans la cour.

Note supplémentaire : Il serait très intéressant d’aviser les autres classes de l’école du projet afin que ceux-ci fassent attention aux pousses à l’extérieur. Un endroit de la cour pourrait leur être réservé afin de limiter les possibles accidents.

Finalement, les élèves pourront disposer de leurs plants dans la cour d’école selon leur modèle et noter leurs observations de façon hebdomadaire, et ce, pendant 4 semaines (voir un exemple de fiche à remplir en annexe 4).

Intégration

À la suite de leur dernière observation, proposez une causerie à l’extérieur par rapport à leur observation finale. Comment leurs plantes ont-elles bougé, et ce, selon tous les contextes ? Vous pouvez ressortir les premières hypothèses émises lors de la phase de préparation afin que les élèves puissent les confirmer ou les infirmer. Il serait aussi pertinent, à cette étape, de faire un lien avec les observations ainsi que les définitions de chacun des tropismes.

Finalement, il serait intéressant d’organiser une promenade dans un milieu boisé afin que les élèves puissent observer et identifier différents tropismes dans un contexte naturel.

Enrichissement

Afin d’enrichir cette situation d’apprentissage, vous pouvez amener les élèves à observer quelques-uns des besoins des plantes en effectuant un laboratoire où certaines conditions/restrictions seront imposées aux plants. Pour ce faire, vous aurez besoin de trois plantes. La première ne devra pas recevoir d’eau afin de prouver son besoin fondamental en eau. La deuxième devra être plantée dans du sable afin de prouver son besoin fondamental en sels minéraux. Finalement, la troisième devra être placée dans un endroit sombre afin de prouver son besoin fondamental en lumière.

Ressources à consulter

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